Il semble particulièrement simpliste de mesurer une réussite de développement touristique au nombre de visiteurs. Comme dans toute activité il s?agit de faire « la balance » (le bilan) des recettes et des dépenses.
- d?abord les vrais chiffres quelle part des revenus reste au pays d?accueil.
- Que sont les coûts collatéraux ; écologie, destruction du patrimoine, bien-être de la population, perte d?identité?.
- Que retiennent les visiteurs de leur visite, une théorie de la réussite en tourisme voudrait que l?on ne prenne en compte que les « repeaters », la première visite étant souvent de la simple curiosité. En d?autres mots l?offre est-elle suffisamment variée.et le service et infrastructures résistent-ils a la comparaison
- Croire que les tickets d?avions rendront les courts séjours possibles (comme l?étrange comparaison avec l?île de Ré le laisserait croire) est utopique, les «low-costs » sont en difficultés.
- La prudence prévaut chez ceux dont le métier est d?être optimiste, conclusion de l?OMT après 6 mois en 2008, je cite
o « Au cours des quatre premiers mois de 2008, la croissance du tourisme international a été d?environ 5 %, soit 1 % de plus que la tendance à long terme.
o Toutes les sous-régions ont des résultats positifs, la croissance la plus rapide étant enregistrée au Moyen-Orient, en Asie du Nord-Est, en Asie du Sud, en Amérique centrale et en Amérique du Sud.
o L?incertitude à propos de la situation de l?économie mondiale influe sur la confiance des consommateurs et risque de nuire à la demande touristique.
o Pour l?ensemble de 2008, l?OMT maintient une prévision prudemment positive
Pour plus sur les perspectives lire
http://www.unwto.org/media/news/fr/press_det.php?id=2462&idioma=F
Souhaitons sincèrement que le Cap Vert trouve sa voie pour un développement touristique harmonieux au bénéfice des visiteurs et des locaux. . Mais la voie prise m?inquiéte beaucoup comme plus d?un spécialiste du tourisme et dans mon modeste exemple comme plus d?un visiteur amoureux du pays ;
PS: 1-D'accord pour ce qui précède sur l'île Maurice et c'est loin d'être le plus catastrophique.
2- L'île de Ré qui est très belle en morte saison, est un beau cas d'école puisque progressivement les habitant doivent vendre vu les prix au profit des touristes et donc quitter leur île....
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Luc
Colamorna
Bruxelles