C'est avec plaisir que je me permet d'insérer sur le forum, cette poésie que je viens de recevoir via mail, d'un ami/e inconnu/e, décrivant à la perfection l'état de notre ile.
Au sud-est de l'Atlantique Nord
Une ile, à l'Ouest de Saint-Louis, dort.
Un Sahara en miniature,
Avec un lagon tout autours.
Au vertes palmeraies s'accoupla,
La dune blonde de Viana.
Au parfum musqué du cabrão,
L'odeur marine des gros thons.
Au gout salé des petits fromages,
La saveur iodée des coquillages,
Les mornas du vieux capitão,
Symphonie océanique des violons.
A la douceur trop rare des femmes,
L'ivresse des marins dans les bars infâmes.
Ainsi était l'île Boavista,
Avant que le béton ne la gâta !
Des hõtels-Club on a construit,
Un grand aéroport a suivit.
De «stupéfiants» investissements
Ont financés des logements,
Et les agences immobilières
Ont tout vendu à l'Angleterre.
Les immenses plages désertes,
De motos-quad se sont couverte.
Plus de musique, rien que du bruit*.
Plus de poètes ils ont tous fuit.
L'écologie n?est plus qu'un mot,
Auquel nous ne croyons plus trop.
Notre chère démocratie l'a voulue,
Nos dirigeants ont tout vendu.
L'ignoble dictature économique,
A tué la perle des tropiques.
En un peu plus d'une décennie
Boa Vista,«La belle à voir», C'est fini !!!
FG de BV |