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Par ailleurs, il se peut que je sois effectivement un peu agressif (et encore, pour tout vous dire je me retiens pas mal), il se trouve que je suis de moins en moins patient avec ces étrangers qui se sont donnés pour curieuse mission de sauver les chiens et les chats du Cap-Vert: je ne parle pas spécialement pour vous, Lylyda, vous n'en êtes pas encore là, mieux vaut prévenir que guérir.
Ce sont souvent des gens qui sont venus s'installer au Cap-Vert et qui, par ennui ou par manque de rapport harmonieux avec les habitants, choisissent de consacrer du temps et de l'énergie aux animaux qu'ils rencontrent, ce qui est bien normal, je n'ai pas de problème avec ça.
Ce qui l'est moins, c'est quand ils se transforment en véritables militants et qu'ils commencent à donner des leçons à tout le monde en expliquant ce qu'il faut faire ou ne pas faire avec les chiens errants. On en est arrivé à un point où ces personnes, réunies en association, se mettent à peser sur les décisions au niveau des communes.
En jouant sur l'émotion, ces associations empêchent les exécutifs locaux de pratiquer des campagnes d'abattage des animaux sans propriétaire. Via des subventions (de l'UE par exemple) ou des donations, elles mènent des campagnes de castration assurées par des étudiants ou des vétérinaires bénévoles venus de l'étranger - ce qui au passage squeeze les vétos capverdiens.
Ces castrations n'ont jamais rien réglé, on se retrouve dans les "grandes" villes avec de nombreuses petites meutes de chiens incontrôlables, qui parfois s'affrontent, qui salissent, qui s'attaquent aux véhicules, qui font peur aux gosses, etc. Dans un pays où de nombreuses familles manquent encore de tout, cet investissement public ou privé dans les castrations d'animaux est juste inepte voire - c'est mon point de vue - choquant. L'abattage coûterait probablement aussi cher, mais il réglerait l'ensemble des problèmes ci-dessus.
Enfin, le côté le plus agaçant, c'est la condescendance dont font preuve ces étrangers qui expliquent aux capverdiens que l'abattage est cruel et qu'il ne doit jamais être envisagé. En oubliant de dire que, dans leurs pays, on ne voit aucun chien traîner dans les rues, encore moins en meutes de 10 à 15 individus. Mais comme le Cap-Vert c'est l'Afrique, ces étrangers pensent qu'on peut tout faire et qu'il est normal de cohabiter avec des bêtes sales et potentiellement malades. "No Stress", vous savez? |